Argile

Pendant 3 semaines
Tous les soirs préparer un verre d’eau avec une cuillérée à café d’argile.
La boire le matin au réveil et, si possible à jeun.

Il est possible de remettre de l’eau et de boire une solution plus riche en argile, laisser parler le corps !!!

 

 

 

PROPRIÉTÉS DE L’ARGILE

On retrouvera parfois une similitude apparente d'action de l'argile et de certains médicaments, les antiseptiques notamment. Cette similitude n'est bien qu'apparente car Il y a une différence fondamentale entre l'action de l'argile et celle des antiseptiques chimiques. Tout produit chimique est un produit mort qui agit aveuglément et détruit inconsidérément le bon et le mauvais, le sain et le malsain, l'utile et le nuisible. Les germes dangereux sont peut-être anéantis, mais les éléments reconstructifs ne sont pas épargnés, et les tissus des plaies traitées se reconstituent à un rythme bien plus lent que celles qui ne le sont pas.

Avec l'argile, il en va tout autrement ; car nous avons là une substance vivante, donc pourvue de cette intelligence de la nature qu’a laissée entrevoir le Dr Alexis Carrel en démontrant que des cellules isolées pouvaient reproduire les édifices qui caractérisent les organes. « Si, écrit-il, d'une goutte de sang placée dans du plasma liquide, quelques globules rouges, entraînés par la pesanteur, s'écoulent comme un petit ruisseau, des rives se forment bientôt autour de ce ruisseau. Ces rives se couvrent ensuite de filaments de fibrine, et le ruisseau devient un tube où les globules rouges passent comme dans un ruisseau sanguin. Puis, des leucocytes viennent se coucher à la surface de ce tube, l'entourent de leurs prolongements et lui donnent l'aspect d'un capillaire muni de cellules contractiles. Ainsi, des globules sanguins forment un appareil circulatoire, bien qu'il n'existe ni coeur, ni circulation, ni tissus à irriguer. L'es cellules ressemblent à des abeilles qui construisent leurs alvéoles géométriques, fabriquent leur miel, nourrissent leurs embryons, comme si chacune d'elles connaissait les mathématiques, la chimie, la biologie, et agissait dans l'intérêt de toute la communauté. Cette tendance à la formation d'organes par leurs éléments constitutifs est, comme les aptitudes sociales des insectes, une donnée immédiate de l'observation. Elle est inexplicable à l'aide de nos concepts actuels. ».

La science veut tout expliquer, et cela part d'un sentiment bien humain, mais il faut tout de même reconnaître avec humilité les données de bien d'autres problèmes intraduisibles pour les simples hommes. Observons, constatons, enregistrons, et admettons. Acceptons les faits, même si nous n’en comprenons pas le genèse. Et le fait est - l'argile agit avec discernernent, entrave la prolifération des microbes ou bactéries pathogènes, c'est-à-dire tous corps parasitaires, tout en favorisant la reconstitution cellulaire saine.

Incontestablement, c'est une force intelligente, bienfaisante, qu’il faut avoir expérimentée pour concevoir l'ampleur de son action. Traitée par l'argile, une plaie purulente guérit à un rythme étonnant.

Un autre fait : l'argile va là où est le mal. Utilisée en usage interne, aussi bien par voie buccale, anale ou vaginale, l'argile se dirige vers le foyer morbide et s’y fixe parfois pendant plusieurs jours pour, finale- ment, entraîner pus, sang corrompu, etc., dans son évacuation.

 

 

POUVOIR ABSORBANT

 

Son pouvoir absorbant est extraordinaire, et cinq grammes de bonne argile parviendraient à décolorer complètement 10 cm' d'une solution d'eau à 0,1 % de bleu de méthylène. On peut en avoir confirmation en l'utilisation en action désodorisante, soit sur une partie du corps, soit en mélangeant des substances malodorantes avec de l'argile. L’odeur disparaît, absorbée par la terre. Quand, dans une maison, il y a un malade alité, il suffit de placer de l'argile au fond du vase pour que les évacuations soient désodorisées.

Des oeufs crus, enveloppés de terre, perdent trois fois plus de poids que s'ils restent exposés à l'air, sans que la coquille soit le moins du monde endommagés.

Le professeur Aharon Katchalsky, de l'institut Weizmann des Sciences d'Israël, aurait observé qu'une variété d'argile, la mont- morillonite, possédait la faculté d'absorber des molécules prébiotiques, lesquelles adhèrent à sa surface. Se comportant donc en catalyseur, la montmorillonite peut modifier la structure (pax polymérisation) de molécules simples, les transformant en longues molécules polypeptidiques, lesquelles constitueront les chaînons devant former les protéines.

Ces propriétés absorbantes, certainement dues à la constitution macromoléculaire de l'argile, expliquent l'action de l'argile mais en partie seulement. Nous n’avons pas percé tous les secrets de la nature, il faut l'admettre.

C'est ainsi que, scientifiquement, on cherche toujours ce qui, dans les eaux minérales, présente une valeur curative. On a essayé de reconstituer une eau synthétique en observant la même composition chimique. On a réactivé une eau puisée depuis un certain laps de temps, suffisant à lui faire perdre sa radioactivité. Toutes ces expériences ont échoué.

Nous ne suivrons pas ceux qui se perdent en conjectures car l'observation de la nature nous a bien convaincus que la reconstitution de ses propriétés, par voies chimiques ou physiques, est une impossibilité. La chimie et la physique ne peuvent reconstituer la vie. Et c'est là tout le secret.

 

POUVOIR ADSORBANT

L’argile absorbe admirablement les impuretés et autres substances pouvant être toxiques ou communiquant une saveur désagréable à un aliment. C'est ainsi que l'argile est utilisée largement pour éliminer le goût des huiles médicinales, et qu'on s'en sert pour traiter la margarine et lui donner ainsi la saveur du beurre.

En plus de ce pouvoir absorbant, des possibilités de fixer une quelconque substance, en liberté dans un liquide, font de 1'argile une matière dont le pouvoir « adsorbant », est précieux en médecine, comme dans l'industrie pétrolière ou huilière.

Ce pouvoir adsorbant permet la captation, en vue d'évacuation, des éléments non utilisables de l'alimentation, ainsi que des produits de désassimilation ou de desquamation, en suspension dans les liquides stagnant ou progressant dans les viscères.

 

RADIOACTIVITÉ

Il serait bien téméraire de vouloir déterminer tout ce qui, dans l'argile, est à la base de son action. Sa radioactivité a été invoquée.

Bien sûr, l'argile est radioactive, comme tous les corps, mais cette radioactivité est généralement indécetable avec les appareils de contrôle actuellement utilisés en laboratoire, sauf en ce qui concerne quelques boues.

 

 

Radiesthésiquement, la question est bien controversée. L’un dit oui, l'autre non. Du reste, le problème diffère d'une argile à l'autre.

Cette complexité n’est pas spécifique à l'argile et il n’est pas toujours aisé de trouver une explication scientifique. C'est ainsi que, selon certains chercheurs, les radiations nocives des maisons dites « à cancer » auraient un gaz, le radon, pour responsable. Pour d'autres, le même radon serait à l'origine des émanations bienfaisantes de l'ile de Capri, et bien des eaux minérales lui devraient leurs propriétés thérapeutiques. Aussi téméraire que cela paraisse, n’hésitons pas à donner, nous aussi, notre explication sur les phénomènes de radioactivité de l'argile incontestablement observés sur le corps humain. Ces observations ont porté surtout sur les douleurs, parfois intolérables, déclenchées par des applications d'argile consécutives à celles du radium.

Il semble que l'argile possède, entre autres propriétés, celle de stimuler la radioactivité des corps sur lesquels elle est appliquée si celle-ci est déficitaire, ou d'absorber celle en excès. Sur un organisme ayant subi les radiations du radium ou autre source intensément radioactive, la radioactivité dont il est encore imprégné est exaltée, puis absorbée. L’argile pourrait ainsi assurer la protection de l'organisme atteint par des radiations ionisantes. On sait d'ailleurs que, pourvue d'un revêtement d'argile, la molécule est protégée contre certains rayonnements nocifs. D'autre part, quand un traitement par rayons n’a pu être évité, l'application d’argile, entre deux séances, permet de mieux les accepter en échappant. notamment, aux éventuelles brûlures cutanées.

Il peut arriver que, même appliquée sur un organisme n’ayant jamais été traité au radium ou aux rayons, l'argile soit mal supportée et provoque un état de surexcitation. C'est que ses radiations ne sont pas harmonisées ou harmonisables avec celles de l'utilisateur.

Il est possible d'arriver à une accoutumance progressive ; mais, en utilisant une autre argile, on peut espérer une tolérance immédiate.

L’argile se prête à bien des applications, dont nous décrivons les plus courantes ; auparavant, il est indispensable de donner quelques précisions sur la terre à employer.

Ce qu’on appelle « argile » est une terre grasse lorsqu’elle est humide et sur laquelle rien ne pousse. C'est la terre glaise des modeleurs et potiers. Elle peut être verte, rouge, jaune grise, blanche, etc. ; chacune a ses propriétés, et il faut chercher celle qui convient le mieux à l'affection traitée ou au tempérament du malade.

Elle se trouve parfois dans le sous-sol des jardins, à un mètre environ de profondeur. Mais elle est généralement extraite de carrières d'où elle est dirigée vers les industries utilisatrices : tuileries, poteries, briqueteries, fabriques de céramiques, etc.

Il est facile de s’en procurer, soit chez les herboristes ou autres commerçants en diététique, soit aux carrières, soit chez les utilisateurs mentionnés plus haut. En se la procurant chez un marchand de terre à modeler, il faut veiller à ce qu'elle soit vierge, c'est-à-dire telle qu'elle a été extraite de la carrière, sans avoir subi de traitement (mélange ou cuisson).

Il y a des liens d'affinité entre l'argile et tout ce qui vit, plante, animal ou homme. la même argile peut déterminer un résultat spectaculaire chez 1'un, et sembler inopérante chez l'autre. En réalité, elle agit toujours, mais plus ou moins rapidement selon le degré d'affinité.

Quand une argile semble inactive, c'est une argile qui n'agit pas assez et non l'argile en général. Il faut en faire venir d'une autre région  jusqu'à ce que soit déterminée la provenance ou la couleur favorable.

En utilisant les éléments de la nature, nous devons toujours chercher et trouver la sympathie. Ce n’est pas à une substance inerte que nous faisons appel, mais à la vie. C'est un peu de nous.

Plus l'argile a été exposée au soleil, à l'air, à l'eau de pluie, plus elle est active, c'est une leçon de l'expérimentation. C'est aussi ce qui permet de prêter à l'argile la propriété d'absorber et d'emmagasiner une notable partie de l'énergie des autres éléments, soleil surtout. Il est probable que ses particules infiniment petites constituent autant de condensateurs capables de libérer l'énergie retenue, à l'appel d'un pôle contraire. Toutefois, il y a lieu de préciser que, même directement extraite du sol, et utilisée sans exposition intermédiaire prolongée à la lumière, l'argile possède déjà la plus grande partie de ses étonnantes propriétés. Celles-ci sont irremplaçables pour l'entretien de la vie des cavernicoles. Des hôtes des cavernes, notamment certaines crevettes (Niphargus), ne peuvent se reproduire et se développer que dans l'argile. Ces animaux dépérissent et meurent, s’ils sont privés d'argile, alors qu'ils peuvent résister longtemps à la privation de nourriture.

 

 

 

L'ARGILE EN USAGE INTERNE

L’argile prise par voie buccale est maintenant bien acceptée et ne suscite plus, comme il fut un temps, des sentiments de répulsion injustifiée. C'est que, d'une part ses bienfaits commencent à être mieux connus et que, d'autre part, cela n'est pas du tout désagréable à prendre.

Nous avons dit qu’il n'était pas possible de prouver toutes les explications de l'action bénéfique de l'argile, cependant certaines sont assez évidentes pour être évoquées.

Elle est par exemple, bactéricide et peut rendre inoffensive l'eau polluée. Son pouvoir absorbant peut être mis à contribution pour enlever à l'eau de ville ses relents chimiques de chlore, etc. Cette action ne se borne pas à la désodorisation, mais se poursuit tout le long du trajet digestif et libère le canal de bien des intrus, gaz entre autres.

Tout ce qui est malsain, donc émetteur de radiations négatives, est attiré invinciblement vers l'argile, radiant pôle positif Puis c'est l'élimination rapide, à moins que... À moins que l'importance des déchets ainsi drainés vers les intestins n’y occasionne quelque embarras qu’il importe de résoudre au plus tôt avec une tisane laxative. Il est possible aussi de venir à bout de cet embarras en buvant beaucoup entre les repas afin que le volume de liquide soit suffisant pour délayer ces amas solides et les évacuer.

Pour éviter ces petits inconvénients de départ qui, hâtons-nous de le dire, ne surviennent pas toujours, il est préférable de ne boire, au début, que de l'eau argileuse, en laissant le dépôt au fond du verre.

Pour toutes les irritations, ulcérations ou même ulcère (voire cancer) des organes digestifs, l'argile constitue un pansement, non pas neutre comme les « plâtrages » habituels, mais d'une extrême activité, éliminant les cellules détruites et activant leur reconstitution. De plus, les propriétés colloïdales de l'argile agissent comme détersives et enlèvent toutes les substances nocives.

La même action adoucissante, absorbante et cicatrisante se manifestera à l'égard des entérites, de la dysenterie, amibienne ou autre.

Tout cela, C'est l'action « directe », l'action immédiate sur tout le canal digestif; mais l'activité de l'argile, aussi intéressante soit-elle en ce domaine, va bien plus loin. L‘argile ne fait pas que guérir la constipation ou les diarrhées, ce qui n’est déjà pas si mal, elle agit sur tous les organes, dans tout l'organisme.

 

Continuant son travail d'épuration, elle le poursuit dans le sang, quelle nettoie et enrichit. La même cuillerée à café d'argile peut guérir une furonculose rebelle et une anémie tenace. La furonculose, cela s'explique par son pouvoir absorbant, mais l'anémie ! L’argile contiendrait-elle une profusion de corps minéraux, fer notamment ? Même pas. Elle est constituée surtout de silicate d'alumine dont le pouvoir cicatrisant est médicalement démontré par des expériences avec  l'aluminium ; elle contient encore, mais en bien moindre proportion, de la chaux, de la magnésie, du sesquioxyde de fer, etc.

Selon des analyses faites au Centre National de la Recherche Scientifique (C.N.R.S.), l'argile contient les oxvdes, bioxydes, trioxydes, etc., suivants : silice (31,14 à 41,38), titane' (0,47 à 1,89), alumine (40,27 à 48,13), fer (0, 1 1 à 0,78), calcium (0,05 à 0, 13), magnésium (traces à 0,05), sodium et potassium (0,95 à 0,85).

Cette composition ne suffit pas à expliquer son action reconstituante des globules rouges du sang qu'il est facile de justifier par le test de la numération globulaire. En un mois, on assiste à une impressionnante augmentation des hématies.

Partout où il y a carence, l'argile semble combler ces carences sans que l'analyse ne révèle une exceptionnelle richesse de ces substances carencées dans l'argile.

C'est que l'argile fait bien autre chose que de déposer passivement une substance qu'elle renferme et dont le corps manque. C'est peut-être ainsi qu'agissent les remplaçants de synthèse, mais l'argile doit faire autre chose que de suppléer une déficience.

Une explication semble pouvoir être donnée au rôle joué par l'argile dans le métabolisme. En effet, selon une publication de la NASA, l'argile aurait joué un rôle important, à l'apparition de la vie sur terre, en contribuant à la concentration des acides aminés, éléments constitutifs des protéines.

Renfermant des métaux, les argiles attirent les nucléoprotéines dont l'assemblage forme les chaînes d'acide désoxyribonucléiques (A.D.N.). Aussi est-il probable que l'argile peut intervenir dans le processus de la transformation et de l'assimilation des éléments nutritifs, donc dans les phénomènes d'entretien de la vie et de défense contre les agressions et le vieillissement.

Si un organe fonctionne mal ou si une fonction ne s'accomplit qu'en partie, ce n'est pas porter remède que d'introduire dans l'organisme la substance non élaborée. Il faut aller plus loin, et l'argile y va. Elle stimule l'organe déficient et contribue au rétablissement de la fonction défaillante.

 

(1) Dans le blé, par exemple on retrouve, à l'analyse, exactement proportionnés, Les corps minéraux identifiés dans l'organisme. Rien de semblable avec l'argile

 

Comment s’accomplit ce rétablissement ? Par l'apport de substances impondérables, de catalyseurs qui permettent l'assimilation, puis la fixation des corps minéraux apportés par les aliments et que l'organisme laissait fuir auparavant.

Ces catalyseurs agissent à doses infinitésimales. C'est pourquoi il est inutile d'absorber d'importantes quantités d'argile, une cuillerée à café par jour étant une moyenne bien suffisante.

Une des particularités de l'argile réside dans le domaine physico-chimique. Du point de vue thermodynamique, on admettra qu'elle ne constitue pas l'unique source d'énergie des phénomènes qu'elle déclenche. Plus que par les substances qu'elle renferme, l'argile agit par sa présence.

Il existe des substances qui ne se détruisent pas en agissant, ce sont les diastases ou enzymes, dont l'argile doit être exceptionnellement riche. Certaines de ces diastases, les « oxydases », ont le pouvoir de fixer l'oxygène libre, ce qui expliquerait l'action purificatrice et enrichissante de l'argile sur le sang.

La connaissance de ces propriétés serait toutefois insuffisante à l'explication de la puissance d'action de l'argile si nous ne savions encore qu'elle est un puissant agent de stimulation, de transformation et de transmission d'énergie.

Comme chaque limaille en provenance d'un aimant garde ses propriétés, chaque parcelle d'argile transporte une énergie considérable de par son magnétisme et les radiations qu'elle a accumulées, apportant à l'organisme une réserve de force extraordinaire. Cette action radiante contribue à la reconstitution d'un potentiel vital par la libération d'énergie latente. Nous avons en nous d'extraordinaires ressources énergétiques que nous laissons en sommeil ; l'argile les réveille.

Il ne faut pas confondre cette forme d'action avec l'effet des boissons ou aliments excitants qui, eux, n’agissent pas sur le potentiel énergétique, mais tout simplement sur l'énergie prévue pour les jours à venir, conduisant à hypothéquer ce proche avenir.

L’argile participe à la symbiose, ce phénomène de vies accouplées qui permet à des corps de vivre en conjugaison avec d'autres. Tant que l'on da pas réussi à voir et contrôler ce qui se passe dans un organisme vivant, il faut souvent se satisfaire d'hypothèses en fait d'explications. Toutefois, l'action de l'argile et les résultats obtenus permettent de se faire une idée assez juste sur ses propriétés. C'est ainsi que l'on a remarqué sa valeur opothérapique. C'est le remède polyvalent des glandes endocrines dont elle ne supplée pas la défaillance, mais qu'elle contribue à stimuler ou à apaiser. Remède possédant l'intelligence, nous l'avons déjà dit. Elle réglemente le métabolisme et se présente comme un tonique de nombre d'organes (coeur compris).

 

Son emploi, associé avec celui du citron, agira sur les capillaires pour les libérer en dissolvant les cristaux et « floculats ». Naturellement, elle absorbe toutes les toxines, et l'on peut lui faire confiance comme remède contre les intoxications causées par des champignons, des acides chimiques ou d'autres poisons qu'elle peut neutraliser.

En sa présence, la flore microbienne s'estompe. Dans le milieu qu'elle contribue à créer, les microbes ou bactéries pathogènes, c'est-à-dire tous corps parasitaires, ne peuvent proliférer.

On remarque parfois, après absorption d'argile, la présence de vers dans les selles qui n'en refermaient pas auparavant. Il n'en faut pas déduire que ces vers ont été apportés par l'argile ; en réalité, non seulement elle n'en a pas apporté, mais elle expulse ceux qui étaient hébergés par les intestins ou autres organes dans les replis desquels ils logeaient.

Lorsqu'on a vu les résultats d'application d'argile en usage externe, on ne peut faire autrement que d'avoir confiance sur sa conduite à l'intérieur du corps.

Quand on a assisté à la désinfection d'une plaie infectée, affreuse à voir, et ensuite à une reconstitution de tissus sans la moindre trace ou cicatrice, on peut espérer tout de l'action interne entreprise par l'argile.

à une époque où les phénomènes de radioactivité deviennent de plus en plus fréquents et harcelants, une bonne protection peut être espérée grâce à des cures périodiques d'argile, celle-ci neutralisant ou absorbant la radioactivité excédentaire.

 

QUELLE ARGILE EMPLOYER?

De préférence, il faut choisir une belle argile grasse, ne « croquant » pas sous la dent, c'est-à-dire exempte de sable.

S'abstenir d'employer des argiles préparées, cuites ou associées à des substances non naturelles. Par leur « inertie » ces poudres mortes pour- raient constituer un danger d'occlusion.

La couleur (l'argile peut être verte, verdâtre, jaune, rouge, blanche, etc.) a son importance, de même que la provenance. En général, l'argile de la région où l'on vit agit plus en « sympathie » que les argiles de provenance éloignée, mais Il peut y avoir des exceptions. Aussi importe- t-il de faire quelques essais préalables afin de déterminer quelle argile est la plus active.

Que ce soit en utilisation interne ou externe, il n’est pas possible de déterminer quelle argile peut être la plus efficace dans une situation particulière. C'est seulement lors des essais que cela se précise. Tout ce que l'on peut assurer en partant de notions supposées scientifiques ne repose sur rien d'expérimental.

 

 

 

Ainsi qu'il a déjà été dit, la dose journalière moyenne est d'une cuillerée à café, une demi-cuillerée pour les enfants jusqu'à 10ans. toutefois, dans certaines affections intestinales (colibacillose, dysenterie, etc.), la dose peut être portée à 2 ou 3 cuillerées à café par jour. Préparer si possible quelques heures, ou une nuit, à l'avance. Mettre une cuillerée à café d'argile dans un demi verre d'eau non bouillie. Ne pas laisser de cuiller en métal en contact avec l'argile. Utiliser des verres assez épais, car l'argile émet ou retransmet de telles radiations que les verres minces sont parfois pulvérisés.

dès le réveil. Ou bien le soir au coucher, ou encore 15 à 30 mn avant un repas (une heure si possible).

Si elle détermine de la constipation, la diluer dans un peu plus d'eau et la prendre en plusieurs fois dans le courant de la journée, entre les repas. Si la constipation persiste, remplacer provisoirement l'argile par une tisane laxative.

Au cas où l'absorption serait cause de nausées, en mélanger avec un peu d'eau pour faire une pâte ferme, rouler des boulettes grosses comme des pois et les faire sécher. Avaler ces boulettes en place d'argile en poudre. Pour les enfants, on peut préparer cette pâte avec une infusion aromatique (menthe, bourgeons de sapin, eucalyptus, etc.) et on leur donne les boulettes à sucer comme des bonbons. Les personnes sujettes à la constipation peuvent préparer ces boulettes avec une décoction de bourdaine ou y ajouter de la poudre de séné ou de rhubarbe. Aux bébés on fera prendre une cuillerée à café d'eau argileuse avant trois tétées chaque jour.

En cas de rhumes ou maux de gorge, cette pratique qui consiste à sucer de l'argile est très bonne.

Si les dents sont mauvaises ou les gencives enflammées, sucer de l'argile en morceaux ou en boulettes, ou introduire simplement une cuillerée à café d'argile en poudre.

Quelquefois l'argile dégage un goût de pétrole, ce qui n'enlève rien à ses propriétés, au contraire, car le naphte est un antiseptique puissant et l’argile est parfois à son contact dans le sol.

 

La premiére cure d’argile dure trois semaines puis, après un arrêt d'une semaine peut être poursuivie pendant des mois, à raison d’une semaine de cure alternant avec une semaine de repos.

L’argile enrichissant le sang, il est préférable de n'en pas boire trop quand la tension artérielle est élevée. En prendre seulement une ou deux pincées par jour, dans de I’eau, ou une cuillerée à café, deux fois par semaine.

Il est rarement utile de prendre des doses importantes d'argile, son action étant surtout due, ainsi qu'il est dit précédemment, à ses émanations.

 

Elle ne doit pas être considérée comme un remède anodin, et c'est avec discernement qu'elle doit être utilisée, en usage interne surtout.

Nous savons que certaines substances, tel le lycopode, inoffensives et inopérantes à doses élevées, deviennent des médicaments très actifs, prises à des doses infinitésimales. L’argile peut être utilisée à doses relativement importantes ou en doses homéopathiques, les unes ou les autres étant déterminées après quelques jours d'essais.

L’argile pouvant ne pas s'accommoder de la présence de médicaments pharmaceutiques (même homéopathiques) il est donc préférable de s'abstenir d'en boire si l'on désire continuer un traitement médical, sans que, pourtant, il s'agisse d'une règle générale. En usage externe, il n’est plus aucune réserve, l'argile pouvant très bien s'insérer dans le cadre d'un traitement médical, en atténuant l'éventuelle nocivité.

Nous attirons tout spécialement l'attention sur le fait que l'absorption d'huile de paraffine, soit à une époque antérieure mais assez récente, soit concurremment, est susceptible de provoquer le durcissement de l'argile (c'est avec une émulsion d'un dérivé du pétrole que l'on durcit et imperméabilise d'une façon remarquable des briques d'argile crue).

Nous verrons plus loin comment utiliser l'argile à l'extérieur, mais déjà soulignons que pour obtenir une guérison durable, il faut faire appel à l'argile, mais aussi adopter un mode d'alimentation en harmonie avec l'argile, donc avec les lois naturelles (voir « Vivre Sain » et «végétarien, Pourquoi ? Comment »

 

DES RÉACTIONS?

Il est bien connu des usagers des méthodes curatives naturels telles que certaines réactions peuvent survenir consécutivement à leur intervention.

Pour le néophyte cela peut être déconcertant car l'habitude a été prise de se soigner pour ne plus voir ou sentir le mal, et voici qu' apparaissent d'autres ennuis auxquels on ne s'attendait pas.

Certains pensent alors parfois que l'argile leur a « fait mal » au foie, aux reins, à la vessie... alors qu'elle s'est comportée comme un révélateur, mettant en évidence ce qui était latent et qu'il importe de traiter.

Comme il n'est pas souhaitable de provoquer des réactions trop vives, mieux vaut s'avancer sans brusquerie dans le traitement, faisant alterner parfois les applications d'argile avec celles de feuilles de chou, et espaçant éventuellement les cataplasmes d'argile si ceux-ci déclenchent des manifestations imprévues, encore que généralement souhaitables, car c'est ainsi que l'organisme peut vraiment se libérer du mal.